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Sujet d'expert : les typologies d'audit
Connaissez-vous les différences entre un audit 1ère partie, 2ème partie et 3ème partie (ou tierce partie) ? Prenons quelques instants pour clarifier ces nuances.
Les typologies d’audit :
Il existe, dans le domaine des certifications, 3 types d’audit :
- L’audit 3ème partie : à l’initiative d’un organisme certificateur, pour obtenir, maintenir, renouveler une certification. Il est adossé à une norme ou un référentiel ;
- L’audit 2ème partie : à l’initiative d’un client, relatif au(x) cahier(s) des charges ;
- L’audit 1ère partie : à l’initiative de l’organisation elle-même, par rapport à son Système de Management Interne (SMI).
Transposition des typologies d’audit pour une entreprise certifiée QualiSécurité :
Lorsque vous êtes certifié QualiSécurité, voici les audits auxquels vous êtes confrontés :
- Audit 3ème partie : l’Association Française de NORmalisation (AFNOR) est l’organisme certificateur pour QualiSécurité, et vous délivre, maintien, renouvelle votre certificat suite à la réalisation d’audits dits « tierce partie » ;
- Audit 2ème partie : ces audits ne sont réalisés que sur demande de vos clients, et ne sont pas exigés dans le cadre de QualiSécurité ;
- Audit 1ère partie : vous devez réaliser un audit interne annuel portant sur l’ensemble des champs du référentiel REF-215 QualiSécurité. Cet audit peut être réalisé par vos propres collaborateurs (toutefois, ces derniers ne peuvent auditer des critères qui relèvent de leur fonction) ; ou par un expert indépendant, qui garantit le respect de cette exigence. On parle alors d’un audit interne « externalisé ».
Si vous souhaitez plus d’informations concernant la gestion de vos audits, et vos possibilités d’externalisation, n’hésitez pas à nous contacter !
Actualité sécurité privée : les vœux du GES, et le projet d'extension des missions de sécurité privée
La cérémonie des vœux
Le 8 janvier dernier, le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) a marqué le début de l’année avec une cérémonie des vœux à la tour Eiffel. Ce rassemblement, qui a réuni de nombreux acteurs du secteur, a permis de revenir sur les enjeux majeurs de la sécurité privée et de poser les bases des futures évolutions du métier.
Un livre blanc pour un transfert stratégique des missions de sécurité
Publié également le 8 janvier, ce livre blanc propose une réflexion approfondie sur la possibilité de déléguer certaines missions de sécurité publique aux acteurs privés. L’objectif ? Désengorger les forces de l’ordre de certaines missions et permettre à la sécurité privée d’élargir son périmètre d’action.
Le GES insiste sur le fait que ces transferts ne doivent pas être motivés uniquement par des considérations budgétaires, mais doivent également garantir un service efficace et de qualité. C’est pourquoi il préconise une adaptation des marchés publics pour éviter les offres anormalement basses, ainsi qu’un encadrement réglementaire idoine à ces nouvelles missions.
Une troisième vague de transferts en préparation ?
Historiquement, la sécurité privée a déjà vu ses prérogatives évoluer au fil des décennies. Les années 1990 ont marqué un premier transfert avec la prise en charge de la sécurité dans les stades et la sûreté aéroportuaire. Puis, dans les années 2010, de nouvelles missions sont venues renforcer ce périmètre, comme la protection armée des navires ou la sécurisation des transports publics.
Le secteur semble aujourd’hui prêt pour une troisième vague de transferts. Cette nouvelle dynamique est d’autant plus plausible que les sphères politiques cherchent des solutions quant au transfert de certaines missions des forces de l’ordre.
À suivre…
Sources : Post réseau social GES / Livre blanc GES
Sujet d'actualité insolite : les tendances de l'IA et le projet faramineux des USA
L’IA, toujours d’actualité en 2025 ?
L'intelligence artificielle (IA) continue de progresser à un rythme soutenu, mais elle est également confrontée à des défis majeurs qui suscitent des débats sur son avenir. Alors que des avancées significatives ont été réalisées ces dernières années, notamment avec des modèles linguistiques avancés, l'année 2025 marque un tournant où la nécessité de se réinventer devient cruciale.
La data, un problème de quantité et de qualité
L'un des principaux obstacles rencontrés par les systèmes d'IA est lié aux limites des données utilisées pour leur entraînement. Les modèles actuels dépendent fortement de vastes ensembles de données pour fonctionner efficacement, mais la quantité et la qualité de ces données commencent à poser problème. Cette situation incite les chercheurs et les entreprises à repenser les approches conventionnelles, en explorant des stratégies innovantes pour garantir que l'IA puisse continuer à évoluer et à offrir des résultats fiables.
L’IA, soumise au déclin ? Pas nécessairement…
Par ailleurs, une interrogation intéressante émerge : les systèmes d'IA peuvent-ils connaître des « déclins cognitifs », à l'image des processus naturels chez les humains ? Les variations de performance observées dans certains modèles amènent à s'interroger sur l'impact des mises à jour et de la dégradation de la qualité des données sur leur efficacité. Cette question ouvre un champ de réflexion crucial sur la pérennité des systèmes et la nécessité d'une gestion continue de leur performance.
Malgré ces défis, des avancées notables continuent de voir le jour. Récemment, un système d'IA a atteint un niveau équivalent à celui des humains lors d'un test d'intelligence générale. Ce résultat redéfinit les attentes envers l'IA et pose des questions fondamentales : qu'est-ce que l'intelligence, et jusqu'où l'IA peut-elle aller dans sa compréhension et sa reproduction des capacités humaines ?
Quand la politique s’en mêle
Parallèlement à ces développements, des initiatives politiques influencent également le paysage de l'IA. Par exemple, le projet « Stargate » lancé par l'administration Trump vise à accélérer massivement le développement de l'IA aux États-Unis. Cette politique illustre une volonté de réduire les régulations pour favoriser une croissance rapide de l'IA, tout en soulevant des préoccupations quant aux risques potentiels associés à une telle déréglementation.
En somme, l'IA, en 2025 se situe à une croisée des chemins, entre des opportunités et des défis complexes. Le chemin qu'elle suivra dépendra certainement des capacités d’innovation des organisations et des Hommes qui les composent, ainsi que des politiques et projets d’investissements.
Sources : L'écho / Futura / France Info / Journal de Montréal
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